Jeannie Longo vient d'être relaxée "de toute poursuite disciplinaire" par la Fédération française de cyclisme (FFC).
Interview de l'avocat de Jeannie Longo
Par la voix de ses avocats, Jeannie Longo a plaidé mardi 8 novembre l'"irrecevabilité" de l'ensemble de la procédure disciplinaire engagée à son encontre par la Fédération française de cyclisme sur saisine de l'Agence française de lutte contre le dopage, qualifiée de "mesquine et partiale".
La commission de discipline de la FFC a jugé que la championne olympique (1996) et treize fois championne du monde, âgée de 53 ans, ne figurait plus sur la liste des sportifs de haut niveau soumis aux obligations de localisation au moment des trois manquements qui lui étaient reprochés par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).
"L'infraction aux dispositions relatives aux obligations de localisation n'étant pas constituée (3 manquements sur un période de 18 mois), la commission nationale de discipline a donc constaté qu'aucune violation des règles antidopage ne saurait être retenue à l'encontre de Mme Jeannie Longo-Ciprelli", précise la FFC dans un communiqué.
La commission a noté qu'au-delà du 16 avril 2010, l'AFLD n'avait plus avisé la coureuse qu'elle faisait toujours partie de son "groupe cible", c'est-à dire des athlètes de l'élite tenus de préciser leur agenda des trois prochains mois dans le but de faciliter les contrôles inopinés.
Cette disposition étant valable seulement un an, Jeannie Longo, la plus grande championne de l'histoire du cyclisme féminin, n'était donc plus tenue de remplir ses formulaires de localisation au-delà du 15 avril 2011. Or le troisième manquement rapporté par l'AFLD datait du mois de juin 2011.
En vidéo, retour sur la relaxe de Jeannie Longo