Ce mercredi 28 septembre, le centre grenoblois de l'IRSTEA (institut national de recherches en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture), autrefois CEMAGREF fêtait ses 50 ans.
Ce mercredi, l'IRSTEA fêtait ses 50 ans de recherche, à Grenoble. À côté du gâteau d’anniversaire, une maquette, celle du nouveau refuge du Goûter sur le Mont-Blanc. Pour trouver le meilleur emplacement pour le refuge, plusieurs tempêtes de neige ont été simulées par les chercheurs de l’institut.
L’IRSTEA est très impliqué dans la vie en montagne. À l’origine, ses travaux étaient axés sur l'aménagement rural, mais ont évolué vers les questions agro-environnementales. L’organisme travaille entre autres sur la prévention des risques naturels, l’enneigement dans les stations de ski ou encore l’impact du réchauffement climatique en altitude.
Concrètement, les chercheurs reproduisent des phénomènes climatiques et font ensuite des constats. Par exemple, à l’aide d’une machine et d’un mélange d’eau salée et de talc, ils reproduisent une avalanche de neige, pour tenter de déterminer le meilleur dispositif de protection face à elle.
L'antenne alpine de cet institut national fonctionne de la même façon. Il développe une analyse globale de la montagne et de son climat: risques naturels, écosystèmes et territoires, des stations de ski aux alpages. Grâce notamment à des échantillons de sol prélevés à différentes altitudes dans les Alpes qui seront ensuite analysés.
"On sait qu'il y a des écosystèmes montagnards qui contiennent et stockent beaucoup plus de carbonne dans le sol par rapport aux écosystèmes de plaine. Ce stockage est très important dès que l’on analyse les changements climatiques", explique Thomas Spiegelberger, chercheur en écosystèmes montagnards.
Reportage Xavier Schmitt, Jean-Christophe Solari, Azedine Kebabti et Annick Giros
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