Le Conseil Général de l'Isère a été l'un des premiers à avoir mis en place un projet global appuyé par la Loi Grenelle2 (de juillet 2010), la restauration des corridors biologiques. Il s'agit du passage des animaux sur les routes. Aujourd'hui le système est mis en place partout dans le département.
Eviter les collisions entre les véhicules et la faune sauvage, c'est le rôle du détecteur de faune. Il y a 18 mois le site de Bernin servait de test. Depuis, le système a fleuri au bord des routes du département de l'Isère.
Reportage Florine Ebbhah, Franck Céroni, Sophie Villatte
Lieu de tournage : La Buisse (38). Intervenants : Anne-Sophie Croyal, chef de projet "Corridors"; Pierre Salen, chargé d'étude société Ecosphère; Serge Revel, conseiller général chargé de l'environnement
Le département est site pilote dans le projet européen "Couloirs de vie", destiné à restaurer ou préserver les corridors biologiques, ces espaces naturels indispensables au déplacement de la faune.
Le projet européen "Couloirs de vie"
Le territoire a été étudié et plusieurs zones critiques ont été repérées. Dans la région, six couloirs sont testés et suivis à distance. Objectif, surveiller le système mais surtout récolter des données. Les informations transitent en temps réel par le réseau GSM. Même si les images infrarouge ne sont pas d'une grande qualité, le système repère le moindre mouvement que ce soit un lièvre, un renard, un cerf ou encore une harde de sangliers, réputés les plus dangereux pour les automobilistes.
Nos voisins suisses utilisent ce dispositif avec succès. Après 5 années d'implantation, leurs statistiques sont tombées à zéro collisions.