À Pont-Evêque, les Ateliers de l'Isère rhodanienne sont un ESAT, établissement et service d'aide par le travail, qui emploie des personnes atteintes de déficiences intellectuelles. Elles y travaillent au service d'entreprises de la région, et depuis peu, pour une start-up.
Dans l'atelier sont assemblés des composants électroniques venus d'Asie. Une tâche particulièrement minutieuse, pour fabriquer des éclairages industriels LED à haute-performance du montage au contrôle qualité. Une activité valorisante pour les travailleurs handicapés. "Ca change du travail habituel et c'est super intéressant", apprécie Natacha, opératrice.
C'est également une aubaine pour le client."Nous voulons absolument nous concentrer en amont sur l'innovation, et en aval sur les besoins de nos clients. Et nous pensons que les gens de l'ESAT sont suffisamment rigoureux, flexibles et professionnels pour pouvoir travailler sur l'industrialisation de nos produits sans l'aide de qui que ce soit" explique Jérôme Fourot, Pdg de Novaday.
Inscrire le travail adapté dans la réalité économique
Au total, 65 personnes travaillent au sein de l'ESAT. Jusqu'à présent, leurs tâches étaient principalement de la mécanique ou de l'assemblage, mais les ateliers se tournent désormais vers une production plus technologique, pour répondre aux besoins des start-ups de la région.
Inscrire le travail adapté dans la réalité économique, cela séduit de nombreux entrepreneurs: les ateliers de l'Isère rhodanienne comptent 150 clients et réalisent chaque année un chiffre d'affaire de deux millions d'euros.
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