A Allevard, en Isère, une association nommée Manon dans'son Monde enseigne depuis plusieurs années la danse orientale, une discipline plurielle. Découverte.
Les mouvements sont précis et s'enchaînent rapidement. De jeunes filles débutantes apprennent les premiers gestes et les premières postures de danse orientale. "Ca réveille des muscles qu'on ne connaissait absolument pas", fait remarquer l'une d'elles. "Ce n'est pas instinctif donc c'est compliqué de se lancer dedans", explique une autre danseuse. L'association Manon dans' son monde est née en 2008 afin de faire connaître les danses orientales et indiennes.
Se réconcilier avec son corps
"Le terme danse orientale regroupe les danses qui viennent du Maghreb principalement, avec toutes ses influences. Et puis nous travaillons sur les styles modernes", précise Cora Guilmot, membre de l'association Manon dans'son Monde. En pratiquant la danse orientale, beaucoup de ces femmes se réconcilient avec leur corps. "J'ai jamais été en accord mon corps, je ne l'aimais pas du tout. Je me trouvais trop grosse et la danse m'a aidé à me libérer et à me dire que je suis ni grosse, ni mince, mais moi-même", souligne une jeune fille.L'association a organisé cette année le festival Hanangona Fest, qui s'est déroulé dans la station d'Allevard en mai, dans le but de faire connaître les danses orientales et indienne. L'initiative devrait être renouvelée l'an prochain.