Deux membres de la CGT étaient assignés en justice, ce jeudi 20 juillet, par leur direction suite à des dégradations ayant eu lieu lors de mouvements de grève à l'hôpital psychiatrique de Saint-Egrève, au printemps dernier. Leurs collègues étaient venus les soutenir devant le tribunal de Grenoble.
Assignés en justice par leur direction, ces deux membres de la CGT ont pu compter sur le soutien de la quarantaine de collègues, devant le tribunal de grande instance de Grenoble (Isère)
Depuis plusieurs mois, des membres du personnel de l'hôpital psychiatrique se rassemblent pour contester la réorganisation du travail imposée par la direction. Un mouvement qui a donné lieu à des dégradations dans l'enceinte de l'hôpital.
Par conséquence, la direction demande des indemnités suite aux frais engagés. Les dommages et intérêts réclamés s'élèvent à 26 000 euros.
Pour l'avocat de la défense, "il n'y a pas de preuves et la CGT n'est pas responsable des dégradations constatées". Pour le syndicat attaqué, l'intention de la direction va au-delà d'une demande d'indemnité. La défense demande le rejet de l'intégralité des accusations portées à l'encontre des deux secrétaires CGT.
La décision du juge des référés interviendra le 17 août prochain.
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