Cosa Animalia à Grenoble, et Cats, dans le Nord-Isère, ont lancé une pétition ce samedi 25 novembre 2017 pour obliger le maire de Voiron à prendre en considération les chats errants de la ville. Ces associations lui demandent de signer la convention 30 Millions d’Amis.
Deux associations de protection animale ont décidé de mettre la pression sur le maire de Voiron.
Cosa Animalia à Grenoble et le Comité d’Action pour le Tatouage et la Stérilisation (CATS), une association basée à Tèche, en Isère, ont lancé une pétition ce samedi 25 novembre 2017.
Un appel au maire de Voiron, Julien Polat, pour qu’il signe la convention 30 Millions d'Amis, comme 600 autres maires de France l'ont fait avant lui.
Une convention qui vise à maîtriser les populations de chats errants sans propriétaire par le contrôle de leur reproduction.
La municipalité s’engage à faire procéder à la capture, à la stérilisation et à l’identification des chats errants non identifiés, en état de divagation, sans propriétaire ou sans détenteur avant de les relâcher dans les mêmes lieux.
De son côté, la Fondation 30 Millions d’Amis prend en charge les frais de stérilisation et de tatouage des chats.
Les deux associations iséroises reprochent au maire de Voiron son silence et son inaction sur ce dossier :
"Alors que plus de 600 maires sont heureux d'avoir signé cette convention... celle de Voiron dort dans un tiroir depuis plus de 3 ans.
Ce sont des centaines de chatons des rues sacrifiés chaque année. C'est aussi cruel qu’inacceptable !" peut-on lire dans le communiqué.
Une tempête dans un verre d'eau
Le maire de Voiron que nous avons contacté ne comprend pas cette pétition. "C'est beaucoup de bruit pour pas grand chose", "une tempête dans un verre d'eau" selon Julien Polat qui se dit bien conscient de l'importance du sujet.
Il s'efforce de trouver "une solution administrative qui tienne la route". Car les termes de la convention de 30 Millions d'amis sont trop contraignants. La ville ne dispose pas de moyens suffisants pour capturer les chats errants et s'occuper de leur stérilisation.
Le maire a donc proposé une convention tripartite entre 30 Millions d'amis qui s'engagerait à payer les soins vétérinaires, la ville qui prendrait en charge les dépassements éventuels et les associations qui s'occuperaient de capturer les chats et de les emmener chez le vétérinaire avant de les relâcher.
Mais 30 Millions d'amis a refusé.
Pour autant, le dossier n'est pas refermé nous assure Julien Polat.