Né à Grenoble en 1980 et habitant Colmar, l'homme n'a pas d'antécédent pénal, hormis des infractions routières commises il y a de nombreuses années. 

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L'homme qui a foncé en voiture sur la Grande Mosquée de Colmar samedi 21 septembre 2019 a agi pour des raisons toujours inconnues et va rester hospitalisé plusieurs jours, mais à quelques minutes près, son attaque aurait pu faire de nombreuses victimes. 

"Les motivations de l'auteur sont encore inconnues", a indiqué dimanche soir, dans un communiqué, la procureure de la République de Colmar, Catherine Sorita-Minard, qui avait avancé dès samedi soir qu'à première vue, il souffrirait "de problèmes psychiatriques".

"Le parquet national antiterroriste a été avisé, ainsi que les services spécialisés. Pour le moment, le parquet de Colmar reste saisi des faits", a-t-elle ajouté.

Pas encore entendu par la police ni examiné par un psychiatre du fait de son état de santé, le suspect devrait être hospitalisé plusieurs jours encore, selon le parquet.

L'homme, habitant Colmar, est né à Grenoble en 1980 et n'a pas d'antécédent pénal, hormis des infractions routières commises il y a de nombreuses années.

Son domicile a été perquisitionné mais "pour le moment, aucun élément susceptible d'intéresser l'enquête n'y a été découvert", a poursuivi la procureure. Ses proches sont également auditionnés.

Samedi, vers 19H10, le conducteur, seul à bord d'une Citroën C4 a d'abord détruit des plots en bois situés devant l'enceinte de la Grande Mosquée de Colmar, puis enfoncé le portail avant de projeter délibérément sa voiture contre la porte d'entrée de la salle de prière -- vide à ce moment là -s'encastrant en partie dans le mur. 

Personne n'a été blessé en dehors du suspect, dont les blessures ont nécessité une intervention chirurgicale.

"Il était en partie couvert de sang sur la partie supérieure de la tunique blanche qu'il portait" et "un couteau ensanglanté a été trouvé sur les lieux de l'interpellation" sans que les circonstances de ses blessures ne soient "encore clairement déterminées", explique le parquet de Colmar.

"Plusieurs témoins", rapporte-t-il encore, l'ont entendu répéter "Allah akbar".

Une enquête pour dégradations volontaires, violences aggravées et tentative de meurtre a été confiée à la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ) de Strasbourg.
 

 








 
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