Les amoureux du tennis sont ravis. Roland-Garros bat son plein et la terre battue est à l'honneur pendant 15 jours. La surface ne court pas les courts dans les Alpes, mais les temps changent et désormais le Grenoble Tennis dispose de 4 courts en terre battue. Un vrai plus pour former les jeunes.
L'entraîneur Guillaume de Chourens le confirme. Roland-Garros, pour les passionnés de tennis, motive. "Ils regardent davantage de tennis à la télé, donc on voit de nouvelles choses sur le terrain, avec plus d'engagement physique", raconte-t-il. "Et ils essayent de ressembler aux joueurs et ça les tirent vers le haut."
Roland-Garros motive les jeunes
Mais si les tennismen grenoblois font des progrès sur terre battue, ce n'est pas que grâce à la télé. Si ils maîtrisent de mieux en mieux la matière, c'est parce qu'ils peuvent profiter à temps plein de 4 courts en terre battue, nichés dans une halle cathédrale dédiée au dieu tennis.
Intervenants : Guillaume de Chourens, entraîneur Grenoble Tennis; Sagar, 14 ans; Gabriel, 11 ans
Reportage de Frédéric Lefrançois, Marie Michellier, Frédéric Cathelain et Mélanie Ducret
De la terre battue top qualité, un bien rare pour le tennisman alpin, habitué depuis tout petit à taper la balle sur surface rapide. Et pourtant, pour la génération montante, le passage à la terre n'a pas été un problème : "comme ils sont jeunes, ils ont pris le coup assez rapidement", confirme l'entraîneur.
La terre battue, un vrai plus pour l'apprentissage
Pour Gaby, Marius, Sagar et toute la bande, ces courts en terre battue sont un vrai plus dans leur apprentissage du tennis. Déjà sacrément doués, ils vont compléter leur bagage technique et agrandir leur vison du jeu : combativité et intelligence de jeu.
Après une heure et demie d'effort, et avant d'attaquer un peu de travail physique, petit break, devant l'écran. L'écran ocre où défilent les Nadal, Djoko, Murray... Pour ces enfants, le rêve est de prendre un jour leur place, de jouer à Roland dans le "courts" des grands.