Grenoble : les migrants devant la préfecture, à quelques jours de la fermeture du campus

Le 22 décembre, les vacances démarreront et le campus de Saint-Martin-d'Hères fermera ses portes. Qu'arrivera-t-il alors à la cinquantaine de demandeurs d'asile qui y sont hébergés ?

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

De nombreux migrants ainsi qu'une délégation de l'association "Le Patio Solidaire" manifestaient ce lundi 18 au matin devant la préfecture de Grenoble. C'est elle qui est en charge du dossier des migrants hébergés au campus de Saint-Martin-d'Hères, où sont hébergés une cinquantaine de demandeurs d'asile et qui doit fermer ses portes pour deux semaines, à partir du 22 décembre.

Il y a la mise en avant du droit de toute personne à avoir des solutions d'hébergement


"Il y a deux axes de revendication" explique Nicolas Gallis, membre du Patio Solidaire :  "il y a la mise en avant du droit de toute personne à avoir des solutions d'hébergement, quelle que soit la saison [et] sa situation administrative" et d'autre part, "d'avoir accès à un hébergement digne et pérenne".

Intervenants: Nicolas Gallis, membre du collectif le "Patio solidaire" ; Stéphane Dezalay, membre de l'association la Cimade ; Yves Dareau, Secrétaire général adjoint Préfecture de l'Isère ©France 3 Alpes

L'association veut également demander à l'université "qu'elle fasse tout ce qui est dans son pouvoir pour laisser ouvert le patio, c'est-à-dire qu'elle se coordonne, soit avec la préfecture, soit avec la mairie de Saint-Martin-d'Hères, soit la mairie de Grenoble, peu importe."

Nous pouvons trouver des solutions ensemble si l'État assume ses responsabilités


Le maire (EELV) Éric Piolle expliquait hier sur France 2 qu"on considère qu'il y a quasiment 500 personnes qui sont dans des bidonvilles". Assurant que "les migrants sont une chance pour la France", il rappelle l'existence d'"une plate-forme de solidarité que les gens du bassin grenoblois peuvent appeler pour proposer de l'aide, parfois des cours de français, parfois des couvertures".

Éric Piolle, maire (EELV) de Grenoble ©France 2

"La solidarité est là, l'envie est là et nous devons faire plus pour répondre à cette attendre. Nous pouvons trouver des solutions ensemble si l'État assume ses responsabilités." a-t-il également ajouté.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information
en direct

DIRECT. Qu'est-ce qu'être agriculteur aujourd'hui ? Est-ce une vocation ou un sacerdoce ? comment préparer l’avenir ? La relève est-elle prête ?

regarder