Au Summum, Mike D'Inca, chanteur du groupe Sinsémilia, avait vécu l'un des plus beau jour de sa vie. Ce 11 octobre 2019, il est de retour dans la salle de spectacle grenobloise, qui l'a vu naître en tant qu'artiste. Trois question à Mike D'Inca, un chanteur aux notes positives.
Le groupe grenoblois Sinsémilia, est de retour chez lui. Avec Dub Inc, un autre groupe de reggae, Sinsémilia est en concert au Summum, ce 11 octobre 2019 à 20h30. Mike D'Inca, chanteur du groupe de musique, a répondu aux questions de Pauline Alleau, sur le plateau de France 3 Alpes.
France 3 Alpes : jouer devant le public grenoblois, c'est toujours émouvant pour vous ?
Mike D'Inca : oui toujours. Le Summum pour nous c'est là où on a vécu l'un des plus beau jour de notre vie, le 23 mars 1993. À l'époque nous étions un petit groupe qui organisait son propre concert, à un moment où tout le monde disait "mais ils sont tarés ces mecs !" Ce jour-là, on avait fait complet. Pour nous, c'était sidérant. On avait 23 ans et on avait affiché, pendant des mois, comme des fous. C'est la première fois que le travail payait vraiment.
Votre nouvel album, "À l'échelle d'une vie" est sorti le 26 avril. Les paroles qui le composent, sont des paroles engagées ?
Concernées plutôt. Concernées par ce qui nous touche. À chaque fois, on a essayé de faire ça de façon positive. Dans la musique "Et si", on a besoin de rappeler que si on commençait par sourire, on s'écouterait un peu plus. Et si on s'écoutait, on se comprendrait un peu plus. Nous on a envie d'œuvrer vers ça : "venez on se regarde de nouveau, on se sourit de nouveau." Cela paraît tout simple, mais c'est important aujourd'hui.
Comment s'est fait le clip de la chanson "Et si" ?
On a demandé sur les réseaux sociaux : " si vous avez une vidéo où vous souriez, envoyez-nous cette vibe pleine de sourires et on se débrouillera avec ça." Alors on a des amis musiciens comme Trio ou Bigflo et Oli, qui nous ont envoyé leurs sourires pour faire ce clip, mais aussi plein d'anonymes. Je crois qu'on est dans une période où on a besoin de sourire.
Interview de Pauline Alleau.