Après l’abandon du projet de Center Parcs et l’évacuation de la ZAD, la communauté de communes de la Bièvre et la ville de Roybon ont racheté les terrains à Pierre et Vacances. L'objectif : y développer un nouveau projet touristique.
La page s'est tournée définitivement à Roybon. Occupée pendant six ans par des militants opposés à la construction d’un village vacances, la forêt de Chambaran a retrouvé sa quiétude.
Depuis le démantèlement de la ZAD (zone à défendre) en octobre 2020 et l’arrêt du projet Center Parcs, les élus locaux souhaitent développer de nouvelles perspectives.
Les terrains ont été récemment rachetés par la communauté de communes, soit 203 hectares pour plus de 500 000 euros avec une aide du département et de la région. "C'était important que ce bois ne tombe pas dans des mains que nous n’aurions pas souhaité avoir dans la commune de Roybon, compte tenu déjà de toutes les péripéties qu’on a dû vivre pendant plus d’une décennie" explique le maire (SE) Serge Perraut.
"L'idée est d'être maître du destin de cette partie du territoire mais en lien avec l’ensemble des acteurs locaux que ce soit les associations environnementales ou l’ONF pour que ce lieu puisse avoir une nouvelle destinée" ajoute Yannick Neuder, président (LR) de la communauté de communes de la Bièvre.
Les militants toujours sur leurs gardes
De leur côté, les associations qui ont lutté contre l'installation du Center Parcs restent attentives.
"Nous avons demandé à ce qu’il y ait une protection de ce secteur-là comme par exemple un arrêté de protection des habitats naturels, prévient Francis Odier, président de l’antenne iséroise de l’association France Nature Environnement. Et nous allons continuer notre mission en étant vigilants sur le devenir de cette forêt."
Rien n'est encore décidé pour le nouveau projet touristique mais la population locale devrait être consultée.