Les liens entre choix politiques et structure du cerveau, objet d'étude scientifique à Grenoble

Les électeurs de gauche et ceux de droite n'ont pas le même cerveau. Des travaux neurologiques menés par des chercheurs grenoblois et internationaux mettent en évidence des liens entre orientation politique et structures cérébrales.

Les conservateurs et les progressistes n'activent pas les mêmes zones cérébrales.L'amygdale cérébrale est plus volumineuse chez les premiers, quand le cortex cingulaire antérieur est plus développé chez les seconds.

C'est une des observations recueillies par les chercheurs en neurologie de l'université Grenoble Alpes, avec le CNRS (Laboratoire de psychologie et de neurocognition), en collaboration avec d'autres universités internationales (Etats-Unis, Royaume-Uni, Australie).

La politique est un nouveau champ d'investigation des neurosciences. La technologie permet de cartographier les milliards de neurones et la plasticité du cerveau, et d'observer que l'homo politicus réagit différemment à certaines images : les conservateurs réagissent plus aux stimulis négatifs, les progressistes aux stimulis positifs.

reportage de Xavier Schmitt et Gilles Ragris

Intervenant : Martial Mermillod, Chercheur du Laboratoire de psychologie et neurocognition ©France 3 Alpes
Alors, qui du cerveau ou du vote, détermine la plasticité de l'autre ?

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