Grenoble accueille jusqu'à ce samedi 5 octobre au soir le Climat Libé Tour : un tour de France organisé par le quotidien Libération pour débattre de la transition écologique et du réchauffement climatique. À la MC2, la maison de la culture de Grenoble, élus, militants, artistes et sportifs s'intéressent aux initiatives locales et citoyennes.
Comme Marseille, Rouen ou Paris, Grenoble fait partie des 10 villes choisies par le journal Libération pour remettre la transition écologique au cœur des débats. Le ski, c'est vraiment fini ? Comment manger sans dévorer la planète ? Le climat n'est-il qu'une affaire de jeunes ? Dans les théâtres de la maison de la culture de Grenoble, élus, militants, artistes et sportifs débattent.
Pour la championne olympique de biathlon, Marie Dorin, l'écologie, c'est d'abord un état d'esprit. Elle s'est d'abord intéressée à l'écologie grâce à son entourage. "C’est justement le partage et la transmission qui sont hyper importants là-dedans. Je trouve que de garder du dialogue, surtout actuellement où c'est plus tendu dans certains endroits, c'est très important”, témoigne l'athlète.
La transition écologique, "une priorité éditoriale"
"Nous à Libération on affiche, en venant à Grenoble pendant deux jours, et dans dix villes en France pendant toute l’année, une priorité éditoriale, avance Paul Quinio, directeur délégué du quotidien. On met le paquet sur l’environnement parce qu'on estime que c’est un enjeu sociétal, économique, vital pour tous les secteurs de la vie."
Un enjeu mal partagé. Si les initiatives locales et citoyennes se multiplient pour rendre les métropoles plus vertes, de nombreux élus pointent l'indifférence du gouvernement et du Parlement.
"Il faut que l'État s'empare du sujet parce qu'on sait que si on ne traite pas ce sujet, on repousse la question. L'urgence deviendra encore plus grande, les investissements à réaliser seront encore plus massifs", commente Lucie Castets, ex-candidate du Nouveau Front Populaire au poste de Premère ministre.
"Et si on ne s'en occupe pas, la répartition de la charge sera encore plus inégalitaire. Les grands perdants, si on n'assure pas la transition écologique, ce sont les plus précaires, les plus pauvres et les plus discriminés", poursuit Lucie Castets.
À défaut de stopper la fonte des glaciers, le Climat Libé Tour invite modestement à se réconcilier avec la nature. Quinze débats sont programmés jusqu'à ce soir à la MC2. Toutes les informations sont à retrouver ici.