VIDÉO. "La French Tech Alpes se porte très bien", les start-ups encouragées par la nouvelle secrétaire d'État chargée du Numérique

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Reportage de Vincent Le Goff, Gilles Ragris et Hervé Cadet-Petit. ©France Télévisions

Soutenir le secteur du numérique. C'était le but de la première visite officielle de Marina Ferrari, la secrétaire d'Etat chargée du Numérique récemment nommée. Ce lundi 19 février, la Savoyarde est venue à la rencontre des plus grosses entreprises de Savoie et d'Isère, mais pas que. Les start-ups de la French Tech Alpes ont aussi leur place.

C’est un poids lourd de la technologie. À Grenoble, Microoled s’impose sur le marché du numérique grâce à sa marque de fabrique : les écrans miniatures. Ces produits sont destinés aux viseurs d’appareils photos, de caméras ou de lunettes de réalité augmentée. "On vend nos écrans à des intégrateurs que ce soit dans les domaines de la sécurité, la défense, le médical ou les technologies grand public", explique Eric Marcellin-Dibon, PDG et cofondateur de l’entreprise.

Fondée en 2007, Microoled réalise 95% de ses ventes à l’export. Ce qui en fait le leader européen sur ce domaine. "Les clients sont partout dans le monde. On fabrique nos écrans ici à Grenoble, c’est une belle fierté", ajoute le responsable. Un pari réussi pour la société, qui a décroché une levée de 21 millions d’euros auprès du fonds d’investissement Jolt Capital, via le Fonds Innovation Défense. 

Faire connaître davantage la marque. C’est le but d'Eric Marcellin-Dibon, qui accueille, ce lundi 19 février, Marina Ferrari, secrétaire d’Etat chargée du Numérique. Objectif de son déplacement : venir soutenir le secteur pour sa première visite officielle à ce poste. De quoi encourager la Deeptech, autrement dit les entreprises développant des services fortement technologiques.

L'écosystème alpin, berceau des nouvelles start-ups

Autre ambition de la nouvelle secrétaire d’État : encourager les jeunes entrepreneurs. Direction la French Tech Alpes. Cet organisme accompagne depuis plus de dix ans les personnes souhaitant se lancer dans l’entrepreneuriat. Parmi elles, Elza Bassi, cofondatrice de Connectilib, logiciel de réservation en ligne chez les professionnels de la beauté et du bien-être.

La French Tech Alpes se porte très bien. Cet écosystème alpin fait partie des plus dynamiques en Europe en termes de financement.

Romain Gentil, président de la French Tech Alpes

"Créer une entreprise, c’est possible quand on y croit, quand on s’accroche. Il ne faut pas hésiter à se renseigner. On a de la chance sur notre territoire d’avoir des dispositifs d’accompagnement comme la French Tech", précise Elza Bassi, qui a pu créer sa start-up en 2019 grâce à cette structure.

Au total, l’organisme recense 726 start-ups sur le territoire entre Annecy, Chambéry, Genève, Grenoble et Valence-Romans. "La French Tech Alpes se porte très bien. Cet écosystème alpin fait partie des plus dynamiques en Europe en termes de financement", assure Romain Gentil, président de French Tech Alpes.

Une dynamique à encourager selon la secrétaire d’État au numérique :

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Plus de 7000 emplois dans la région proviennent de ces start-ups. Marina Ferrari affirme que plusieurs dispositifs nationaux sont là pour accompagner les grandes ou les petites structures comme France 2030, un plan d’investissement qui a accompagné jusque-là 250 projets dans les Alpes.

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