12e édition de l’Alpe d’HuZes à l’Alpe d’Huez : un téléthon néerlandais contre le cancer

Cyclistes, coureurs et marcheurs sont invités à gravir la montée mythique de l’Alpe d’Huez ce jeudi 1er juin 2017 pour collecter un maximum d’argent pour la lutte contre le cancer. C’est la 12è édition de l’opération néerlandaise baptisée Alpe d’HuZes.

Le coup d’envoi de la 12ème édition d’Alpe d’HuZes a été donné ce jeudi 1er juin 2017 à l'Alpe d'Huez, en Isère.

En courant, en marchant ou à vélo

Alpe d’HuZes est une initiative néerlandaise où les participants gravissent la montée mythique de l’Alpe d’Huez jusqu’à six fois en vélo (« Zes » signifiant six en néerlandais) en courant ou en marchant sous la devise “l’abandon n’est pas une option” pour collecter un maximum d’argent pour la lutte contre le cancer.




Lors des 11 dernières éditions, les participants ont récolté un montant total de 141 millions d’euros.

Chaque euro récolté va à la lutte contre le cancer

Alpe d’HuZes est à 100 % une organisation bénévole. Elle applique une politique contre la mauvaise gestion des fonds. Chaque euro récolté est  utilisé entièrement pour la réalisation de la mission : l’amélioration et le soutien de la recherche contre le cancer.


La fondation a pu financer plusieurs beaux projets de recherche avec l’argent collecté. Parmi eux :

• Stopper le développement des métastases du cancer du sein et du cancer du colon
• Prévoir les résultats du traitement du cancer du pancréas avec des techniques d’imagerie
• Un outil en ligne pour prévoir le risque pour les patients atteints du cancer du sein
• Traiter les tumeurs avec un IRM linac : un scanneur IMR et un équipement de radiation en un seul appareil
• Meilleur traitement chirurgical du cancer du pancréas
• Rendre le glioblastome multiforme (cancer du cerveau) plus sensible aux rayonnements
• L’approche TES : une meilleure identification et  traitement des symptômes psychologiques chez les patients atteints de cancer
• Des bactéries délivrant des médicaments anticancéreux dans la tumeur.

Elise Bralet, membre de l'organisation, a répondu aux questions de notre journaliste Florine Ebbhah :