Isère : 200 personnes rassemblées lors d'une "free party" cette nuit à Saint-Marcellin

Une fête "sauvage" s'est déroulée cette nuit dans la commune de Saint-Marcellin, en Isère. Plusieurs dizaines de personnes se sont réunies dans un ancien entrepôt désaffecté pour danser. Plus d'une centaine d'entre elles ont été verbalisées ce dimanche pour infraction au confinement.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Environ 200 personnes ont participé cette nuit à une "free party" à Saint-Marcellin, en Isère.

Des dizaines de personnes sont venues danser dans une ancienne usine de la commune, suite à un appel lancé sur les réseaux sociaux.

"On a vu des petits groupes arriver, guidés par leur téléphone portable", raconte le maire Raphaël Mocellin. "C'était vraiment impressionnant, il y avait un brasero énorme, du bruit, encore du bruit et des cris", ajoute l'édile.

Les forces de l'ordre ont essuyé quelques jets de pierres en début de soirée, lors d'une prise de contact avec le groupe, sans que ceux-ci ne fassent de blessés dans les rangs des gendarmes.

"Exercer le droit de danser librement"

Les participants à la fête ont procédé à deux reprises à des tirs de feux d'artifice, en l'air.

Visiblement, ils souhaitaient exercer leur "droit à danser librement".

"La planète appartient à tout le monde, on veut la liberté",
a ainsi déclaré l'une des participantes lors d'une conversation avec le maire, rapporte Raphaël Mocellin.
 

Plus de 120 verbalisations pour non-respect du confinement

Les conditions n'étant pas réunies pour procéder à une évacuation "dans de bonnes conditions de sécurité", les gendarmes de Saint-Marcellin ont attendu la dispersion des danseurs ce dimanche matin à 11h30 pour procéder à des verbalisations.

La fête s'est achevée lorsque les organisateurs ont mis le feu à leur sono.

"C'est cocasse et paradoxal parce qu'ils ont laissé le site propre après avoir monté des barricades pour nous empêcher d'y accéder", s'étonne Rapahël Mocellin. 

Près de 120 procès-verbaux ont été dressés, notamment, pour infraction au confinement.

Le propriétaire des lieux a décidé de porter plainte. La mairie devrait faire de même pour tapage nocturne.

Une enquête a été ouverte par la compagnie de gendarmerie de Saint-Marcellin.
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information