La chaîne du froid n'est pas toujours respectée par les restaurateurs quand ils vont s'approvisionner. Une opération de contrôle menée en Isère a permis de relever plusieurs infractions.
Il a fait chaud cet été et plusieurs restaurateurs n'ont pas toujours respecté la chaîne du froid lorsqu'ils se sont approvisionnés chez leurs grossistes. Plusieurs opérations de contrôles ont été organisées en Isère.
"Les intoxications alimentaires collectives liées à une rupture de la chaîne du froid, ne sont pas qu’un risque, mais bien une réalité" rappelle la DDPP, la Direction départementale de la protection des populations de l'Isère. 8 intoxications auraient ainsi été signalées ces 15 derniers jours.
C'est ce qui a motivé notamment les dernières inspections. Au total 43 restaurateurs ont été contrôlés au moment où ils venaient s'approvisionner auprès des grossistes de type « cash and carry » (commerce de gros en libre service).
"Selon les produits concernés, ces températures sont comprises entre 0 et 8°C pour les aliments périssables et doivent être inférieures ou égales à -12 à -18°C pour les denrées congelées et surgelées" précise la DDPP. Le froid "limite, voire arrête, la prolifération des micro-organismes (comme les salmonelles, les listeria ou encore e-coli) qui sont vecteurs d’intoxications alimentaires. L’ensemble des acteurs des différentes filières alimentaires (fabrication, stockage, transport, distribution, restauration, etc.) doivent respecter ces températures fixées par la réglementation".
Sur les 43 véhicules contrôlés, 31 étaient en règle mais des "manquements à la réglementation" ont été constatés les autres professionnels.
Sur les 12 restaurateurs qui n'étaient pas en règle, 9 ont immédiatement acheté des caisses "isothermes" et ne seront pas poursuivis. 3 en revanche, "dont un récidiviste", précise la DDPP, feront l'objet de "procédures contentieuses". Ils encourent jusqu'à 1500 euros d'amende par infraction.