Les personnels du collège Vercors ont décidé la reprise de leur activité ce mardi 3 octobre 2017 après trois semaines de grève. Un mouvement entamé pour dénoncer des suppressions d'emplois aidés de surveillants.
Un compromis a été trouvé vendredi 29 septembre 2017 après une nouvelle réunion au rectorat de Grenoble: l'octroi d'un demi-poste de conseiller principal d'éducation (CPE) pour l'intégralité de l'année scolaire et non plus trois mois comme proposé dans un premier temps, dans cet établissement de 415 élèves.
Les personnels d'encadrement et les professeurs étaient en grève depuis le 8 septembre, comme ils l'avaient fait l'an passé, pour tenter de conserver les six surveillants nécessaires, selon eux, à la bonne marche de ce collège situé dans un quartier populaire et connu pour ses trafics de drogue.
"On a repris le travail lundi. Ça fait du bien de revoir les élèves ! On ne va pas chômer maintenant", a déclaré Julien Abriou, professeur de sciences physiques.
Cinq postes d'assistants d'éducation
Certes, les grévistes n'ont pas obtenu les six postes à temps plein d'assistants d'éducation (AED), puisqu’il en manque un, mais "la lutte a payé", ont-ils estimé dans un communiqué.
"Ça nous permet d'avoir un adulte supplémentaire sur l'année pour la vie scolaire et on a prévu de travailler si possible main dans la main avec le rectorat sur un audit pour aboutir à des conclusions communes sur les besoins du collège", a ajouté M. Abriou, "et faire une rentrée sereine en 2018".
"la lutte a payé"
Certes, les grévistes n'ont pas obtenu les six postes à temps plein d'assistants d'éducation (AED), puisqu’il en manque un, mais "la lutte a payé", ont-ils estimé dans un communiqué. "le rectorat a refusé de remplacer à équivalence les contrats aidés perdus par des AED, prétextant le risque qu'il y aurait à ouvrir la boîte de Pandore".
D'autres établissements frappés par les suppressions des contrats aidés, dans la ligne de la politique du gouvernement Philippe, demandent leur remplacement par des AED.