VIDÉO. "Pendant le combat, on ne peut pas s’arrêter" : voyage dans les steppes mongoles avec un passionné de reconstitutions historiques

durée de la vidéo : 00h02mn00s
Bernard Priest se transformant en guerrier mongol du XIIIe siècle.
Bernard Priest nous fait voyager dans le temps. L’Isérois combine trois passions : les reconstitutions historiques, le tir à l’arc et cheval. Trois univers qu’il mélange lors de fêtes médiévales et de concours. Ainsi, le spectateur est emmené dans un monde en mouvement, où l’archer lévite sur son destrier. ©Jean-Christophe Pain / FTV

Bernard Priest nous fait voyager dans le temps. Cet Isérois combine trois passions : les reconstitutions historiques, le tir à l’arc et le cheval. Trois univers qu’il mélange lors de fêtes médiévales et de concours. Ainsi, le spectateur est emmené dans un monde en mouvement, où l’archer lévite sur son destrier.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Plongez dans le XIIIe siècle, quelque part dans la steppe mongole. C'est dans cette période historique que Bernard Priest nous fait voyager lors d'un de ses entraînements. Mais avant, l'Isérois, passionné de reconstitution historique, doit se mettre en tenue.

Bouclier, arc, sans oublier les protections... Rien ne doit être laissé au hasard. "C’est pour protéger le bras de la corde et pour les combats aussi. C’est une préparation très longue. Pendant le combat, on ne peut pas s’arrêter", dit-il.

C'est sa fille qui l'a initié au tir à l'arc. Et c'est par la suite qu'il s'est intéressé au tir à cheval. La passion pour les reconstitutions historiques, déjà prenant, il a décidé de combiner les trois. Ce qui l'intéresse dans ce rôle, c'est la recherche de l'osmose entre l'archer et le cheval. Un travail de longue haleine. "Pour faire du tir rapide, ça a mis un an. Et avec le cheval, j’ai presque rajouté un an", explique-t-il.

Quand le cheval et l'homme ne font qu'un

Ce jour-là, Bernard s’exerce au tir rapide de flèches, comme le faisaient les guerriers mongols. "Il y a une façon de les prendre. On ne regarde ni l’arc, ni l’encoche. On regarde uniquement la cible."

Il se sert d’un arc court typique de la cavalerie. Très maniable et puissant à courte distance. Telle la meute de loups, la cavalerie mongole harcèle ses ennemis pour les désorganiser. Dans ce combat intense, l'oeil est rivé sur la cible et le cavalier fait une totale confiance à sa jument "Provence". À ce stade, l’homme et l’animal ne font qu’un. 

Un entraînement répété est nécessaire afin de désensibiliser la cheval "au bruit des flèches, de la corde, de la cible". Sans ça, "ça peut mal se terminer", souligne Bernard Priest.

Parcourant les fêtes médiévales, il vit également sa passion à travers des concours internationaux et des championnats en France. Pour lui, ‘Provence’ est la championne. "J’en suis là grâce à elle", confie Bernard Priest pour qui l'accomplissement passe par la partage de ces hobbies avec les spectateurs.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information