Habitué des sorties polémiques, Gian-Franco Kasper estime, ce mercredi 6 février 2019 dans une interview, que "tout est plus facile dans les dictatures". Le Président de la FIS s'exprimait sur l'attribution des JO de 2022 à la Chine.
"Tout est plus facile dans les dictatures", a estimé le Suisse Gian-Franco Kasper, président de la Fédération internationale de ski, interrogé ce lundi 6 février 2019 dans la presse sur l'attribution des Jeux olympiques d'hiver 2022 à la Chine."Les dictateurs peuvent en effet organiser de telles manifestations sans demander la permission au peuple. Pour nous, tout est plus facile dans les dictatures", a déclaré M. Kasper, 75 ans, membre honoraire du Comité international olympique et ancien membre de sa Commission exécutive, dans un entretien au quotidien suisse Tages Anzeiger.
Sur la question du réchauffement climatique, M. Kasper, assez coutumier des sorties polémiques, se montre pour le moins climato-sceptique et rappelle qu'aux premiers jours des Jeux olympiques de Pyeongchang il faisait -30 degrés. "A tous ceux qui venaient vers moi en grelottant, je disais: +Bienvenu dans le réchauffement planétaire !+. Il y a toujours eu des hivers chauds et d'autres froids".
Sur la question de l'utilisation massive de l'eau pour fabriquer de la neige artificielle, le Grison, à la veille de l'ouverture des Championnats du monde de ski alpin à Are en Suède, M Kasper a répondu: "toutes ces discussions sur la neige artificielle ou l'utilisation de l'eau ne s'arrêtent jamais bien qu'aucune goutte d'eau ne soit gaspillée...Et puis il y a ce soi-disant changement climatique...Il n'y a aucune preuve. Nous avons de la neige, parfois beaucoup".