Grève des cantines, des facteurs, des lycéens... Un peu partout en France, de nombreux corps de métier manifestent pour les salaires et pour l'emploi. A Grenoble, le cortège a réuni un peu plus de 2000 personnes.
La CGT, FSU et Solidaires, ainsi que deux organisations de jeunesse, l'Unef et l'Unel, avaient appelé à une journée de grève et de manifestations ce jeudi 8 octobre pour la défense de l'emploi et des hausses de salaires.
"Le gouvernement déroule une politique qui remet en cause notre modèle social" et "les politiques pour l'emploi se traduisent trop souvent par des mesures de régression sociale", estiment ces organisations.
"Les deux premières préoccupations des salariés sont la stagnation des salaires depuis des années et la dégradation du chômage sans que se dessine une perspective positive", a indiqué mercredi à l'AFP Eric Beynel, l'un des porte-parole de Solidaires.
Des appels à la grève ont été lancés pour permettre aux salariés de rejoindre les manifestations, notamment à la SNCF par la CGT cheminots et SUD-Rail.
Le trafic sera dans l'ensemble "très très peu perturbé", les trains circulant normalement sur les grandes lignes et en Ile-de-France, a indiqué à l'AFP un porte-parole du groupe ferroviaire.
En revanche, les prévisions annonçaient un trafic SNCF "légèrement perturbé" en régions, avec six lignes touchées, Aucun train sur les lignes Caen-Le Mans-Tours, Clermont-Béziers et Toulouse-Bayonne-Hendaye. La moitié seulement des trains sur la ligne Paris-Orléans-Tours, contre 8 trains sur 10 pour la ligne Paris-Limoges-Toulouse-Cerbère et 7 trains sur 10 pour Paris-Montargis-Cosne-Nevers. Aucun intercité de nuit depuis mercredi soir jusqu'au vendredi matin.
Pour les TER, "8 circulations sur 10 en moyenne" étaient prévues. Des manifestations et des rassemblements étaient prévus en province. A grenoble ils étaient un peu plus de 2000 dans le cortège.
Reportage de Yoann Etienne & Dominique Semet