Qui n'a jamais été confronté à un enfant qui refuse de manger ou d'aller se coucher? Comment les parents doivent-ils se comporter? En Isère, une douzaine d'associations proposent des réponses aux familles durant une semaine de rencontres et de débats autour de la non-violence éducative.
Pour la douzième année consécutive, éducateurs, enseignants et parents réfléchissent ensemble pour dire non aux violences éducatives ordinaires. En Isère, cette réflexion s'étale sur plusieurs jours en ce mois d'avril, avec des ateliers pour comprendre et dépasser les vieux schémas.
Une douzaine d'associations iséroises participent à ce mouvement, parmi lesquelles entendons-nous!. Elle souhaite promouvoir "la communication bienveillante et non violente" au sein de toute relation.
"La non-violence éducative n'est pas laxiste ni sans limites comme on l'entend parfois. Il s'agit davantage d'aider chaque enfant à grandir et à devenir un homme ou une femme autonome, responsable, conscient, actif et solidaire... En bref, un adulte heureux. Pour cela, les parents accompagnent l'enfant en posant le cadre et en montrant une voie positive pour résoudre les conflits (sans fessée, ni cri, ni punition)", explique l'éducatrice spécialisée Hélène Pratlong Baret.
Ce mercredi 29 avril, dans une école Montessori de Grenoble, se tenait un atelier ludique pour mieux comprendre les conflits entre parents et enfants.
Reportage Grégory Lespinasse et Vincent Habran
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Jeudi 30 avril, un atelier interactif autour du "mieux communiquer avec son enfant" est proposé, de 10 à 12 heures, au café des enfants, 9 rue des Champs-Elysées, à Grenoble.
Tout le programme des journées pour dire non à la violence éducative est disponible sur internet.
la non-violence éducative, c'est comme apprendre une nouvelle langue.