Jules Cluzel : "Être champion du monde un jour en Superbike, je l'ai dans la tête !"

Jules Cluzel était l'invité de Match Retour ce lundi 15 novembre.
Dans Match Retour ce lundi, Jean-Luc Roussilhe recevait Jules Cluzel, pilote moto et vice-champion du monde Supersport. Il est revenu sur ses ambitions pour la saison qui vient et pour l'avenir à plus long terme ... ©France 3 Auvergne

Dans Match Retour ce lundi, Jean-Luc Roussilhe recevait Jules Cluzel, pilote moto et vice-champion du monde Supersport. Il est revenu sur ses ambitions pour la saison qui vient et pour l'avenir à plus long terme ...

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Dans Match Retour ce lundi, Jean-Luc Roussilhe recevait Jules Cluzel, pilote moto et vice-champion du monde Supersport.

Jean-Luc Roussilhe : De la moto au programme de Match Retour avec le vice-champion du monde Supersport Jules Cluzel au guidon de sa MV Agusta ! L'actualité, c'est un changement d'équipe pour la saison prochaine. Ca vient d'être officialisé, vous rejoignez l'équipe Honda ?

Jules Cluzel : Oui, ça a été officialisé le week-end dernier et je suis super content. C'est une équipe que je connais déjà : j'ai roulé avec eux en 2012 pour ma première année en Supersport lorsque j'ai fini vice-champion du monde. C'était une très bonne année donc je suis plutôt excité de retourner sur cette moto.

JLR : C'est difficile de choisir la bonne monture ? De se séparer d'une écurie ? Ce sont toujours des périodes compliquées pour un pilote ?

JC : Oui, c'est sûr que c'est compliqué. Ça fait trois ans que je roule chez MV Agusta, ça a été ma plus longue période dans une écurie. Maintenant, ça fait partie de notre métier, ça change presque tous les ans. En revenant sur la Honda après trois ans sur la MV Agusta, peut-être que je vais avoir appris des choses. Je pense que ça me servira même pour essayer de m'améliorer par rapport à ce qu'on a fait en 2012.

JLR : C'est l'heure du bilan de la saison. Vous êtes vice-champion du monde dans cette catégorie très spectaculaire du Supersport. Ce sont des courses spectaculaires que le grand public ne connaît pas toujours mais que les amateurs apprécient. Il y a souvent beaucoup de monde sur les circuits. Il y en avait notamment à Magny-Cours pour votre victoire, une course fantastique !

JC : Oui, ça a été une de mes plus belles courses, c'est clair ! Je ne m'y attendais pas trop avant le départ. Je savais que je pouvais peut-être jouer un podium mais la victoire, c'était compliqué. Ça a été compliqué mais j'ai toujours réussi à rester au contact et à aller chercher la victoire dans le dernier tour. J'ai tout donné et franchement, je suis assez fier de ma course !

JLR : Vous terminez vice-champion derrière le turc Kenan Sofuoğlu qui a déjà remporté plusieurs titres. Il ne manque pas grand chose, on le sent chaque année !

JC : C'est toujours compliqué de le doubler et de finir devant. Maintenant, je l'ai déjà fait dans le passé. En 2012, c'est lui qui gagne le titre mais en 2014, il était 8e du championnat ! Donc c'est possible, il est lui aussi fragile de temps en temps. Maintenant, mes adversaires l'an prochain seront nombreux. Il y a de nouveau arrivants et de très bonnes machines qui arrivent donc je m'attends à une année compliquée mais je vais tout faire pour être champion du monde.

JLR : Il y a des pilotes expérimentés mais aussi des petits jeunes qui débarquent. Ils ont les dents longues ...

JC : Des petits jeunes mais des pilotes expérimentés aussi ! Ce sont aussi les plus dangereux car les petits jeunes peuvent être là sur quelques courses, mais peut-être pas sur l'ensemble de la saison. Donc je me méfie de tout le monde. Je vais surtout essayer d'être concentré sur ma saison, essayer de faire mon petit bonhomme de chemin tout seul et être prêt déjà pour 2017. La moto est une moto expérimentée, fiable. C'est ce que qui manquait un peu pour essayer d'aller chercher un titre. J'espère que ça sera la bonne. Je vais en tout cas tout faire pour.

JLR : Le Supersport est la catégorie juste en dessous du Superbike. Vous y pensez toujours à un retour dans cette catégorie reine ?

JC : J'y pense toujours ! Mais là, je pense surtout à 2017, à être champion du monde. Maintenant, c'est sûr que si j'y arrive, les propositions seront sûrement là. J'ai aimé rouler sur une 1000 cm3 de 220 ou 230 chevaux, ce sont des monstres mais j'aime bien rouler aussi sur ma petite 600 qui fait quand même 150 chevaux et qui monte à 280 km/h. Ce sont des catégories différentes. J'ai testé les deux, j'aime la catégorie dans laquelle je suis. Il y a beaucoup de bagarre, peut-être même un peu plus qu'en Superbike et j'aime ça aussi.

JLR : Vous avez aussi connu les Grands Prix, la Moto 2. Est-ce que vous rêvez d'y revenir aussi ou est-ce que c'est devenu inaccessible ?

JC : Le Moto GP, j'y suis encore jamais allé et je pense qu'il faut être assez lucide : ça sera très compliqué voire impossible. Même si j'avais une possibilité, ça serait dans un team B où les meilleurs résultats pourraient être 10 ou 15ème donc c'est pas ce qui me fait rêver. Moi, ce que je veux, c'est gagner des courses. Pour être lucide, aujourd'hui, on peut dire que le Superbike, c'est jouable. Être champion du monde un jour en Superbike, je l'ai dans la tête. Maintenant, il faut y aller étape par étape. Aujourd'hui, c'est le Supersport et on va se concentrer sur cette saison.
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