Le président de l'Olympique lyonnais Jean-Michel Aulas et celui de GL Events, la société organisatrice d'événements sportifs qui doit désormais exploiter le stade de Gerland, ont mis fin au contentieux qui les opposait sur l'ancien stade de l'OL.
C'est par un communiqué signé des deux parties que l'OL et GL Events ont fait part du rétablissement de leurs relations.
"Les deux parties ont convenu de rétablir leurs relations antérieures en partenaires et concurrents loyaux, et de renoncer définitivement à tout recours réciproque", écrivent ensemble Jean-Michel Aulas et Olivier Ginon, président de GL Events et propriétaire du LOU rugby qui doit prendre en janvier à Gerland la place laissée libre par l'OL depuis son départ pour Décines.
Cet été, le charismatique président du club septuple champion de France avait assigné en justice Olivier Ginon. Inquiet de la concurrence économique que pouvait faire le LOU aux "Gones" du foot, M. Aulas reprochait à son ex-ami d'avoir profité de sa position privilégiée au conseil d'administration de l'OL pour monter son dossier de reprise auprès de la mairie, propriétaire de l'enceinte de Gerland.
Jean-Michel Aulas aurait réclamé près de 30 millions d'euros à Olivier Ginon. In fine, cette assignation "sera retirée dans les plus brefs délais", assurent les deux hommes.
L'exploitation de l'ex-stade de l'OL a ensuite été confiée au LOU d'Olivier Ginon, qui a promis d'y investir 66 millions d'euros pour assurer sa rénovation. Jean-Michel Aulas, dont le nouveau stade a coûté 450 millions d'euros, redoutait le manque à gagner pour son club lié à la présence de son encombrant voisin. Les deux enceintes vont en effet devoir générer des recettes substantielles en dehors du pur champ sportif pour espérer équilibrer leurs comptes.
"Après discussions approfondies entre les parties, expliquent les deux dirigeants, il est apparu que ces inquiétudes étaient infondées." Ils estiment même que des synergies sont envisageables entre les deux entités.