Danielle Auroi, députée EELV du Puy-de-Dôme et présidente de la Commission des Affaires Européennes à l’Assemblée Nationale, réagit après les accusations de harcèlement et d'agression sexuelle portées contre l’élu écologiste Denis Baupin.
Danielle Auroi, députée EELV du Puy-de-Dôme et présidente de la Commission des Affaires Européennes à l’Assemblée Nationale, réagit après les accusations de harcèlement et d'agression sexuelle portées contre l’élu écologiste Denis Baupin.Sans ambages, Danielle Auroi admet que les problèmes de comportement de l’élu écologiste avec les femmes qui travaillaient avec lui ou des collaboratrices des Verts faisaient l’objet de "rumeurs et de bruits." Selon la députée du Puy-de-Dôme, "on a pas su affronter la situation. il y avait toujours de bonnes raisons pour ne pas en parler. Nous sommes féministes, et pourtant nous avons été lâches collectivement."
En dénonçant à visage découvert, sur France Inter et Médiapart, des faits de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle, quatre femmes ont révélé l’existence d’un "DSK chez les Verts" selon l’expression de Danielle Auroi. "J’exprime ma solidarité avec les femmes qui ont rompu l’omerta, Grâce à elles, nous osons enfin regarder en face cette situation du harcèlement, y compris chez nous les Verts. Les femmes ne sont pas coupables, elles sont victimes." Pour Danielle Auroi, l'affaire Denis Baupin pointe plus largement le problème du sexisme dans la sphère politique.