A cinq jours du 1er tour des élections législatives des 11 et 18 juin, découvrez les résultats de notre sondage exclusif réalisé avec CEVIPOF. En Auvergne-Rhône-Alpes, 52% des personnes interrogées indiquent vouloir donner une majorité à Emmanuel Macron.
Dans ce sondage réalisé pour France 3 par CEVIPOF, il apparaît que les électeurs d’Auvergne-Rhône-Alpes entendent choisir leur député avant tout pour représenter et défendre la circonscription.
Premier enseignement de ce sondage, 63,5% des électeurs d’Auvergne-Rhône-Alpes veulent choisir leur député en fonction des compétences du candidat et/ou de ses propositions qui semblent bonnes pour la circonscription, tandis que 36,5% veulent, à l’occasion de l’élection, manifester soit leur soutien soit leur opposition à Emmanuel Macron.
Autre indication de ce sondage : 52% des personnes interrogées souhaitent une majorité de députés favorables à E. Macron. A l’inverse, 47,8% souhaitent une Assemblée Nationale opposée à E. Macron afin qu’il partage le pouvoir.
Justice sociale, immigration, nombre de fonctionnaires, etc. Parmi les thèmes de campagne, 13 sujets ont été retenus par cette enquête et dans une très large majorité, les réponses des électeurs d’Auvergne-Rhône-Alpes sont conformes à celles formulées sur le plan national.
Toutefois, quelques nuances sont observables sur certains sujets comme, par exemple, la présence « à la tête du pays d’un homme fort qui n’a pas à se préoccuper du parlement ni des élections ». En Auvergne-Rhône-Alpes, 43,3% des personnes interrogées sont d’accord alors qu’elles sont 42,1% sur le plan national.
Autre sujet où la région marque une légère différence : l’Islam. 53,9 % des sondés en Auvergne-Rhône-Alpes considèrent que cette religion "est une menace pour l’Occident" alors qu’ils sont 55,9% sur le plan national.
Les personnes interrogées en Auvergne-Rhône-Alpes se distinguent sur la question de l’homosexualité. En effet, si 71,4% des sondés en France considère que « l’homosexualité est une manière acceptable de vivre sa sexualité », ils sont 68,8% en Auvergne-Rhône-Alpes en phase avec cela. La différence repose en fait plus sur le nombre de personnes sans avis sur la question que de sondés hostiles à cette assertion.