Les enquêteurs n'ont pas réussi à mettre la main sur le passeport de Yassin Salhi, qu'ils étaient allés chercher à son domicile en compagnie de cet homme qui a avoué l'assassinat d'un chef d'entreprise du Rhône dimanche, a appris ce lundi l'AFP de source proche du dossier.
Lors de leur garde à vue, la soeur et la mère de cet homme soupçonné d'avoir commis un attentat contre une usine de gaz de l'Isère, ont expliqué qu'il s'était rendu en Syrie en 2009, soit avant la guerre, a rapporté cette source qui confirmait une info du site internet du Nouvel Observateur.
Mais "c'est du déclaratif", selon une source proche du dossier, et les enquêteurs ne disposent pas jusqu'à présent d'éléments matériels accréditant ce voyage.
Dimanche, ils ont accompagné Salhi à son domicile de Saint-Priest dans la banlieue lyonnaise avec notamment l'objectif de mettre la main sur le passeport de cet homme soupçonné d'avoir assassiné et décapité son patron avant de commettre un attentat sur un site gazier à Saint-Quentin-Fallavier (Isère).