Défaits 2 à 0, les verts, réduits à 9, ont perdu plus qu'un match. C'est la qualification en Europa League qui se complique. Tout dépendra du résultat contre Lille à Saint-Étienne samedi prochain, voire de la finale de la Coupe de France PSG-OM en cas de victoire des Parisiens.
"à onze contre onze, les niçois n'avaient pas trouvé la clé. A dix contre onze non plus, d'ailleurs." Christophe Galtier ne peux que regretter les deux expulsions dans son effectif (Kévin Malcuit et Franc Tabanou). Restés sur 6 matches en championnat sans défaite, les verts s'étaient préparés au choc.
Soutenus par 35.596 spectateurs, nouveau record d'affluence à l'Allianz Riviera, les Niçois ont pris possession du ballon et ont posé leur jeu, mais le pressing haut, volontariste et engagé des Verts les a empêchés de trouver la profondeur. Le bloc défensif de la formation stéphanoise, privé de Perrin (suspendu) et de Bayal (blessé) notamment, s'est imposé au fil des minutes.
Les occasions étaient particulièrement rares en première période. Rarement à l'aise en supériorité numérique tout au long de la saison, les Niçois
ont su l'être à 11 contre 9 pour aller chercher leur réservation pour l'Europe. Valère Germain s'en chargeait et mettait un terme à 692 minutes d'invincibilité de Stéphane Ruffier, en partant dans le dos de Théophile Catherine, pour reprendre de l'intérieur du droit un centre de d'Alassane Pléa (86).
Puis sur une ouverture de Mahamane Traoré, entré en jeu peu avant, réalisait le doublé d'une frappe du gauche en première intention (89) portant son total saisonnier à quatorze réalisations pour un final long à se décanter mais réussi par Nice.