La Loire reste l'épicentre de l'épidémie de coronavirus Covid-19, avec 93% des lits de réanimation occupés par des patients Covid. Alors forcément les médecins et les soignants se disent rassurés de l'instauration du nouveau confinement jusqu'au 1er décembre. Ils appellent chacun à rester chez soi.

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Avec 655 hospitalisations et 76 réanimations en cours, 7 nouveaux décès en 24h, le département de la Loire paye un très lourd tribut face à la 2e vague du coronavirus Covid-19.

Le taux d'incidence est désormais de 1.065 cas pour 100.000 habitants au 29 octobre. Au niveau des réanimations, 93% des lits sont occupés par des patiens Covid. Le 27 octobre, 8 malades issus de la région ont rejoint par avion sanitaire des hôpitaux des Pays-de-la-Loire.

La situation est telle qu'il y a 5 jours, 21 élus du département demandaient l'aide de l'Etat pour l'installation d'un hôpital de campagne militaire pour désengorger les hôpitaux proches de la saturation totale. Après un rendez-vous avec la Préfète Catherine Séguin, plusieurs options ont été étudiées. Les élus ont déclaré avoir été "écoutés".
 

"Quand je vais rencontrer quelqu'un, est-ce que c'est vraiment indispensable?"

Les soignants du département se disent rassurés de la mise en oeuvre du nouveau confinement de 4 semaines minimum.

Pour Jean-François Janowiak, président départemental du conseil de l'ordre des médecins de la Loire : "Les gestes barrières à eux seuls n'ont pas suffi. Il n'empêche qu'il faut porter un masque et utiliser un gel hydroalcoolique et avoir le moins de relations personnelles avec les gens. Il faut maintenant se poser la question: quand je vais rencontrer quelqu'un, est-ce que c'est vraiment indispensable ? Si ça n'est pas indispensable, je ne rencontre pas les gens. Il faut interdire cette possibilité de rencontres."

"Il faut protéger la population"

Pour Christophe Tempere, vice-président du conseil de l'ordre des Infirmiers de la Loire: "C'est une bonne chose pour la population et pour la profession infirmière qui est en première ligne. On voit de plus en plus de cas. Il faut protéger la population comme les professionnels de santé pour pouvoir soigner tout le monde et à tout moment. On voit des cas de plus en plus longs à soigner, et de moins en moins de lits disponibles. Donc bien-sûr ça ne fait plaisir à personne, nous les premiers dans notre vie privée, mais ça devient essentiel pour pouvoir prendre en charge les patients à l'hôpital."
 
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