Les éleveurs ovins face à la présence du loup dans la Loire

Dans la Loire, les éleveurs de brebis sont inquiets. Fin février, la présence du loup a été constatée sur la commune de Saint-Pierre-de-Boeuf. Une grande première dans le département. Depuis dans les fermes, c'est l'inquiétude. Illustration dans le Pilat.

C'est un cliché pris de nuit qui atteste de la présence du loup dans la Loire, à proximité d'une propriété de Saint-Pierre-de-Boeuf, dans la nuit du 26 au 27 février dernier. Une présence au coeur du parc naturel régional du Pilat. L'animal, un loup solitaire, a été photographié à côté de sa proie. Une première pour le département.

Dans la Loire, les éleveurs sont plutôt habitués aux attaques de chiens errants. Sur leur exploitation Blandine et Yves Odouard ont trouvé un stratagème pour protéger leurs brebis des attaques des canidés : la présence d'une ânesse au milieu du troupeau. Une présence dissuasive. Mais impossible pour l'heure d'affirmer que la présence de l'âne sera aussi efficace face au loup. Contre ce prédateur, les autorités préconisent d'autres dispositifs comme des chiens de protections de type patou. 
 

"Ce n'est pas adapté par rapport à l'élevage dans le Pilat, affirme Blandine Odouard, on ne va pas mettre un patou par lot de brebis et d'agnelles"

Un comité Loup doit être lancé le 26 mars par la préfecture de la Loire. 

 

Rencontre avec un couple d'éleveurs de brebis du Pilat... leur exploitation se trouve à quelques kilomètres de l'endroit où la présence du loup a été notée le 26 février dernier. • ©.3 Rhône-Alpes