Loire : des cyclistes attaqués par des frelons, plus de 50 piqures comptabilisées

Deux cyclistes ont été hospitalisés dimanche en urgence absolue après avoir été piqués une cinquantaine de fois chacun par des frelons sur la commune de Briennon (Loire).

Trois cyclistes ont été hospitalisés dimanche en urgence absolue après avoir été piqués par des frelons européen sur la commune de Briennon , a-t-on appris auprès des pompiers.

Quatre personnes ont été touchés mais trois ont nécessité une prise en charge des secours vers l'hôpital de Roanne et la clinique Renaison. Il s'agit de trois hommes de 52, 58 et 72 ans. Deux étaient en urgence absolue et un en urgence relative.

A 18h45, l'une des victimes est toujours en urgence absolue, en service de réanimation. Les deux autres sont en urgence relative. 

Les pompiers nous ont fait savoir que les piqures n'ont pas été comptées précisément mais les victimes ont été attaquées entre 15 et 20 fois chacun.Ils nous ont affirmé n'avoir jamais connu pareil évènement. 

Les faits se sont produits dans la matinée dans un bois de cette commune située près de Roanne où ils circulaient en VTT avec six autres personnes. 24 pompiers dont un médecin et un chef animalier ont été dépêchés sur place. Le nid de frelons, qui se situait sur un arbre à deux mètres du sol, a été détruit "pour éviter que d'autres personnes soient également attaquées", précisent les pompiers. 

La sécheresse responsable ? 

"Cette année les nids sont plus gros que l'année dernière vu qu'il a fait chaud tôt", nous explique Philippe Barrière, apiculteur à Apinac dans la Loire. Avec la chaleur, Les abeilles, guêpes et autres frelons ont donc pu profiter plus tôt de nourriture à foison. "Mais la raréfaction de la nourriture, notamment du fait du manque d'eau avec la sécheresse, peut expliquer qu'ils soient plus agressifs. Il y a une concurrence forte entre les espèces.

D'autres facteurs peuvent rentrer en jeu : "une odeur comme celle de la sueur ou d'un parfum particulier a pu les faire réagir également. Cela peut être la peur également, les animaux ressentent des choses que l'on ne sent pas", poursuit l'apiculteur. 

Les suspects ayant été mis à mort avant un interrogatoire, on ne connaitra jamais les raisons de cette attaque. 

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