Le parquet de Saint-Étienne vient de classer sans suite le dossier concernant les violences au sein du centre de formation du club de foot stéphanois.
L'enquête diligentée par la gendarmerie est terminée, et le dossier est classé sans suite. Les auditions de l'encadrement du centre de formation, des trois stagiaires victimes des faits, de deux civilement responsables (le troisième n’ayant pas donné suite aux rendez-vous avec les gendarmes) et celles des trois mis en cause ont permis au parquet de Saint-Etienne de clore le dossier.
Retour sur les faits
Les 3 victimes de ce bizutage, âgées de 14 et 15 ans, s'étaient elles vues "prescrire chacune une incapacité totale de travail d'un jour" après avoir été rouées de coups de bâtons par leurs aînés, selon le parquet. Il doit décider prochainement d'engager ou non des poursuites, au terme de l'enquête effectuée par la brigade de recherches de la gendarmerie de Saint-Étienne.
L'exclusion des deux pensionnaires du Centre de formation Robert Herbin à L'Etrat (Loire) a été décidée à l'issue d'une enquête interne menée par le club, après un entretien et une convocation des parents.
Le club avait évoqué cet été "des faits inacceptables commis par trois jeunes originaires d'Ile-de-France".
Quatrième meilleur centre de formation selon le dernier classement de la Fédération française de football, le club ne peut tolérer des actes inappropriés et contraires aux valeurs inscrites dans son projet sportif d'excellence
Le bizutage improvisé s'est produit dans la soirée du 24 juillet, peu après la finale de la Coupe de France perdue par l'ASSE (0-1) contre le PSG.
Les jeunes regagnaient leurs chambres après avoir suivi avec tous leurs camarades la retransmission du match à la télévision.