Le 12 mai, à l'occasion de la 37eme journée de Ligue 1, l'AS Monaco recevra l'AS Saint-Etienne dans un match important pour l'avenir européen des deux équipes. Un arrêté ministériel empêche les supporters stéphanois de se rendre à Louis II. De quoi provoquer la colère des fans stéphanois
Impliqués dans plusieurs débordements cette saison, les supporters de l’AS Saint-Etienne en subissent les conséquences.
Les Verts seront en effet privés de leur public lors du déplacement à Monaco le samedi 12 mai, à l’occasion de la 37e journée de Ligue 1. De quoi provoquer la colère des fans stéphanois qui se voyaient déjà participer à la lutte pour la cinquième place au Stade Louis-II. Les groupes de supporters se sont donc réunis pour rédiger un communiqué afin de convaincre les autorités d’annuler cette interdiction de déplacement. En précisant qu’un refus ne les empêcherait pas d’atterrir sur le Rocher.
Communiqué des groupes de supporters stéphanois au sujet de l’interdiction de déplacement à Monaco, le 12 mai prochain @lequipe pic.twitter.com/VnwajPXxks
— Bilel Ghazi (@BilelGhazi) 2 mai 2018
La proximité géographique avec le match Nice - Caen qui se tient le même jour et la tenue du Grand Prix de Formule 1 le même week-end sont notamment les raisons avancées pour justifier cette interdiction de déplacement. Dans un communiqué, l'ASSE a déploré cette interdiction : "L'AS Saint-Etienne regrette que cet arrêté ministériel pénalise une fois de plus le Peuple Vert (...) Une telle décision, prise contre l'avis de l'ASSE, prive le groupe professionnel d'un grand soutien lors d'un match à fort enjeu et empêche de nombreux supporters stéphanois de vivre pleinement leur passion.
« Quelle qu'en soit l'issue, nous appelons également l'ensemble des supporters des Verts, de n'importe où en France et par n'importe quel moyen que ce soit, à se rendre à Monaco », peut-on lire dans le communiqué intitulé « Tous à Monaco ! ». Une initiative qui rappelle celle des supporters bordelais, interceptés par les forces de l’ordre en février dernier alors qu’ils tentaient de se rendre à Marseille malgré une interdiction de déplacement.
