Le nouveau directeur général du Groupe Casino, Philippe Palazzi est venu ce jeudi 28 mars rencontrer les salariés du siège du groupe à Saint Etienne. Il souhaite les impliquer dans la nouvelle stratégie recentrée sur les magasins de proximité.
En tournée : c’est ainsi que se définit Philippe Palazzi. Dès sa prise de fonction, le nouveau directeur général de Casino a tenu à rencontrer les salariés du siège stéphanois. Une initiative appréciée par France Zicca, qui travaille au service du personnel du groupe Casino depuis 30 ans. "C’est très bien qu'il soit venu aujourd'hui se présenter. Il me parait posé, il est venu nous parler du futur. On verra bien..."
Le nouveau directeur général a confirmé le maintien des plateformes logistiques de St-Bonnet les Oules et d’Andrézieux-Bouthéon, ainsi que le siège social même si une partie des locaux sera désertée, suite au départ de certains des 1800 employés.
Un plan de départs volontaires et des licenciements
Combien seront licenciés ? Trop tôt pour répondre. "Certains emplois sont menacés, il ne s'en est d'ailleurs pas caché sans pour autant dévoiler le plan qu'il a en tête, puisque la primeur des informations est réservée aux instances représentatives du personnel. Il semble très attaché au dialogue social, il a confirmé qu'il y aurait des plans de départ volontaires ...nous verrons” souligne Estelle Silbermann
déléguée syndicale centrale CFDT du groupe Casino.
Un Comité Social Economique Central sera convoqué dans les prochaines semaines, pour aller vers un Plan de Sauvegarde de l’Emploi. La marque Casino ne survivra plus que dans les magasins de proximité, après la vente des hyper et supermarchés. C’est sur ce secteur de la proximité que porte la stratégie qui veut démarcher la concurrence et proposer aux franchisés de rejoindre son enseigne.
Un retour à l'ADN de Casino ?
Après les années du financier Naouri, et son bilan catastrophique, Casino revient à une gouvernance d’épiciers, désormais dirigé par un homme qui a commencé chef de rayon, avant de diriger Métro France et Lactalis. Peut-être un signe d’espoir pour les salariés qui avaient aujourd'hui pour la plupart du mal à cacher leur émotion.