Huit militants de la CGT sont poursuivis devant le tribunal correctionnel de St Etienne pour des dégradations commises lors des manifestations d'avril et mai 2016. Le procureur de la République a requis des amendes avec sursis contre trois d'entre eux et la relaxe contre le dernier
Les dégradations avaient été commises sur des édifices publics lors des manifestations d'avril et mai 2017 contre la loi travail. Des oeufs remplis de peinture avaient été lancés sur les façades de la préfecture, de la CCI et le parvis de l’hôtel de ville de St Etienne.
Huit militants CGT sont poursuivis à ce titre devant le tribunal correctionnel de St Etienne. Quatre comparaissaient ce jeudi, soutenus par leurs camarades syndiqués. Les quatre autres sont cités à comparaître le 13 juin prochain.
Des militants CGT, au nombre d'une centaine, se sont rassemblés devant le tribunal en tout début d'après-midi . Certains de ces militants dénoncent « un procès politique » et une volonté du pouvoir de "paralyser le mouvement social ouvrier."
Le procureur a requis des peines d'amende avec sursis de 2500 à 6000 euros selon les cas contre trois prévenus et la relaxe pour le dernier.