"Il a fait son devoir", un homme abattu par la police municipale dans le centre-ville de Saint-Étienne

Un homme particulièrement menaçant tenait une femme âgée, avec un couteau sous la gorge. Il a été tué par le tir d'un policier municipal. Le maire de Saint-Etienne apporte son soutien au policier, auteur du tir, "il a fait son devoir".

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Stupeur dans le centre-ville de Saint-Étienne (Loire). Ce mardi 26 novembre, en fin d'après-midi, un individu armé de deux couteaux a été tué par un policier municipal stéphanois, dans une rue commerçante.

L'homme s'était montré menaçant avec des badauds

Le policier a fait usage de son arme de service une fois, sur cet homme qui retenait une femme âgée avec un couteau sous la gorge, après avoir couru derrière plusieurs badauds. La femme agressée a été légèrement blessée. Il était "agressif" et "menaçait des personnes" à l'arme blanche, a déclaré à l'AFP le procureur David Charmatz.

Le maire de Saint-Etienne rapportait les faits hier soir en expliquant que "l'homme était excité, armé de couteaux et très agressif". En arrivant sur les lieux, à proximité du marché de Noël, "le policier, avec énormément de courage, a jugé que, pour défendre la vie de la dame, il fallait intervenir. Il a tiré un coup de feu. Il a sauvé la vie d'au moins une personne".

Il a analysé la situation avec rapidité et sang-froid. Il a pris ses responsabilités. Il a fait son devoir. La scène s'est déroulée sous les caméras de vidéosurveillance de la ville et sa caméra piéton était allumée.

Gaël Perdriau, maire de Saint-Etienne

Selon un témoin, un commerçant du quartier où se sont déroulés les faits, "On a entendu des coups de feu, c'est un choc, très vite des policiers sont arrivés".
Deux enquêtes ont été ouvertes, l'une pour comprendre le parcours de cet homme, l'autre pour meurtre au sujet du tir mortel, a ajouté M. Charmatz. Le quartier, proche de la préfecture, a été bouclé et la circulation des tramways interrompue, selon un correspondant de l'AFP sur place. 

Le quartier a été bouclé


Après 19H00, de nombreux véhicules de police stationnaient au niveau de la ligne de tramway et des badauds se pressaient au niveau des rubalises. La politique scientifique était en cours d'intervention dans la soirée.

Une cellule psychologique a été mise en place.

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