Une enseignante, soupçonnée de violences sur ses élèves, mise en examen

Une enseignante de 57 ans a été mise en examen jeudi pour violences aggravées sur ses élèves de l'école primaire du Coteau (Loire) où elle enseignait, a-t-on appris auprès du parquet de Roanne.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ce jeudi 22 juin 2023, "au terme d'une longue enquête, une information judiciaire a été ouverte pour violences par personne ayant autorité sur des mineurs de moins de 15 ans contre cette enseignante qui était en garde à vue depuis mardi", a déclaré à l'AFP le procureur de la République de Roanne, Abdelkrim Grini.

L'enseignante a été remise en liberté sous contrôle judiciaire à l'issue de sa mise en examen, avec interdiction "d'exercer une fonction ou une profession en lien avec des mineurs, dans le cadre professionnel ou associatif, et interdiction d'entrer en contact avec les enfants de l'école primaire du Coteau, près de Roanne, où elle exerçait, ainsi qu'avec leurs parents", a ajouté le magistrat.

Méthode "d'un autre âge"

Une enquête préliminaire avait débuté voici plus d'un an, au cours de l'année scolaire 2021-2022, à la suite d'une plainte des parents d'un élève de cet établissement.

L'enquête "a fait apparaitre d'autres victimes, des enfants de sept à huit ans", selon le procureur Grini. Les investigations pointent une "méthode d'enseignement d'un autre âge de cette dame qui dénigrait ses élèves, leur parlait très mal et exerçait parfois des violences physiques en leur donnant des coups de règle sur les doigts, des petites tapes sur la tête ou en leur tirant les oreilles", a-t-il poursuivi.

"Nous n'avons pas traité cette affaire en urgence car la mise en cause s'était aussitôt mise en arrêt maladie et n'était donc plus en contact avec ses élèves", a précisé le procureur de la République. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information