Trois nouvelles plaintes ont été déposées par la métropole stéphanoise et la régie commerciale de l'AS Saint-Étienne après les violences survenues dimanche soir au stade Geoffroy-Guichard.
Ces 3 nouvelles plaintes s'ajoutent à celle du club, relégué en L2 après sa défaite contre Auxerre dimanche 29 mai au soir, pour "violences aggravées, destructions et dégradations"
La régie Sportfive estime le montant des dégradations à 500.000 euros. "Il s'agit des panneaux publicitaires en led du pourtour de la pelouse, très largement endommagés, et de la connectique qui les fait fonctionner", a précisé l'un de ses responsables, Nicolas Jacq.
Pour sa part, Saint-Étienne Métropole, propriétaire du stade qui accueille l'ASSE, évalue les dégâts dans l'enceinte sportive à plus de 80.000 euros. "Ils seront pris en charge par le club et ses assurances", a déclaré la collectivité, présidée par le maire stéphanois LR Gaël Perdriau, dans un communiqué.
La métropole a aussi porté plainte pour des dégradations sur le mobilier urbain et la voirie autour du stade.
M. Perdriau s'est félicité "de la reprise par la ministre des Sports, Amélie Oudéa Castéra, lors de son audition mercredi au Sénat, de la proposition qu'il venait de lui adresser".
En l'occurrence, il préconisait que "les élus locaux soient très associés" au travail contre la violence dans les stades, "et préparent ensemble un livre blanc".
Le 23 juin, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel doit rendre sa décision sur les incidents de dimanche soir.
Les sanctions disciplinaires peuvent aller jusqu'à un huis clos total ou partiel, un retrait
de points voire une mise hors compétition et même une rétrogradation.
