Les intépéries des dernières semaines sont en partie responsables dans la montée du niveau de l'Isère, à Grenoble et ses environs. Associés à la fonte des neiges, les orages auraient pu provoquer l'inondation de plusieurs habitations mais les dégâts ont été limités.
Ce matin, l'Isère était à deux doigts de sortir de son lit, aux environs de Grenoble. La "vigilance jaune" est toujours déclenchée sur le site Vigicrue. Un site qui informe en temps réel sur le niveau des cours d'eau. Aujourd’hui, le débit de la rivière a atteint 550m3 par seconde. Seulement 50m3 en dessous du seuil d'alerte.
Plusieurs familles de gens du voyage sédentarisés le long des berges, à Gières, restent vigilants face à la montée des eaux. "L'an dernier, le niveau de cette petite rivière était montée rapidement. Comme l'Isère était déjà haute, l'eau est passée par dessus les berges. Notre terrains et les champs alentours ont donc été inondés. On a donc été obligés d'évacuer", explique Serge Tussing.
Reportage Aurore Trespeux, Aurélie Massait et Gilles Neyret
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Pour éviter que de nouvelles évacuations se produisent, plusieurs systèmes ont été mis en place tout au long des berges. Des vannes mécaniques permettent notamment de stocker l'eau dans des canaux et de la déverser dans zones agricoles ou boisées, avant de la diriger de nouveau dans le cours d'eau après la décrue.
Une station de pompage a également été construite pour protéger les terrains agricoles et les habitations des berges, jusqu'à Domène. Pour le moment, il n'y en a qu'une mais la crue du 1er mai dernier ayant marqué les esprits, d'autres stations devraient être construites dans les années à venir.