En Nord-Isère, le Rhône cause bien des soucis sur les territoires de 5 communes de la plaine du Bouchage, en première ligne en cas de crue. Les ouvrages de protection coûtent chers à entretenir. Et si la Métropole lyonnaise mettait la main au portefeuille!
Habitants et élus du secteur ont manifesté en nombre, ce samedi 27 février, pour interpeller l'agglo lyonnaise. Au-delà d'un certain niveau du Rhône, la plaine du Bouchage est volontairement inondée pour protéger Lyon. Ce fut le cas lors de la dernière grosse crue du Rhône en 1990 quand les 5 communes ont été submergées. Secours en barques, villageois obligés de s'enfuir, animaux emprisonnés par les eaux... ces scènes sont encore vivaces.
Aujourd'hui, les pompes de la station de Brangues, qui ont résolu pas de problèmes depuis, commencent à donner des signes de faiblesse. Les remplacer coûterait 2 millions d'euros. Les réparer, près de 700.000 euros. "Une dépense disproportionnée par rapport au budget" de ces communes qui souhaiteraient que la Métropole lyonnaise contribue aux frais.
Reportage de Grégory Lespinasse & Florine Ebbhah