Pour sa première venue au Festival casadéen, le compositeur Philippe Hersant présente une partie des Vèpres de la Vierge, le magnificat, complètement remanié pour l'Abbatiale Saint-Robert. Ces vèpres lui ont été commandées en 2013 pour les 850 ans de Notre-Dame de Paris.
L'oeuvre qui était présentée aujourd'hui dans les nefs de l'Abbatiale Saint-Robert, c'était le Magnificat, extrait des Vêpres à la Vierge de Philippe Hersant, une pièce pour choeur de femmes, d'hommes et d'enfants, un baryton solo et l'orgue de l'Abbatiale qui jouait toutes les parties instrumentales dans cette version. Ces Vêpres sont une commande faitte au compositeur pour les 850 ans de Notre-Dame-de-Paris en 2013, un honneur pour Philippe Hersant qui avoue que c'était "la plus belle commande" qu'on ne lui ait jamais faite.
Pour Luca Dupont-Spiro qui assurait la conférence précédant le concert, ces Vêpres sont "des citations de chant médiéval alliées au très beau langage harmonique de Philippe Hersant". Le magnificat, c'est le cantique de Marie qui, en rendant visite à sa cousine est reconnue comme celle qui porte Jesus, le fils de Dieu, et dans ce chant de louange extatique, elle exprime sa reconnaissance au Seigneur. Mélodies médiévales alliées à un langage d'aujourd'hui très contemplatif, Philippe Hersant prouve avec cette composition qu'il est encore possible de créer de la très grande musique sacrée aujourd'hui.
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Pour le Festival, Philippe Hersant a dû s'adapter à l'Abbatiale où il n'y qu'un orgue au lieu de deux à Notre-Dame de Paris. Il a donc proposé une version plus courte, ne comprenant que le Magnificat, "plus intimiste" selon lui et sur mesure pour la Chaise-Dieu. Dirigée par Nicole Corti, la pièce a fait une très forte impression au public du festival de Haute-Loire.
