Après 10 jours de grève de la faim, le maire de Ruy-Montceau a décidé de stopper son mouvement. Il a obtenu le soutien de l'Association des maires de France réunie en congrès en ce moment à Paris.
Le 17 novembre dernier, Guy Rabuel entamait une grève de la faim contre l'application "aveugle" de la loi SRU, qui impose des pénalités aux communes ne remplissant pas leurs obligations de construction de logements sociaux.
M. Rabuel entendait mener son mouvement "jusqu'à ce des gens prennent les choses en main pour amender cette loi". Ce mercredi 26 novembre, il annonce reprendre une vie normal. L'Association des maires de France ayant accepté de s'occuper de son combat.
Sa commune d'un peu plus de 4.000 habitants ne comptant que 4,09% de logements sociaux contre 20% demandés jusqu'à présent, Ruy-Montceau s'est vu imposer des pénalités financières de plus de 50.000 euros en 2013 et 2014. Voilà pourquoi M. Rabuel est en guerre contre le gouvernement.
Guy Rabuel dit ne pas être contre le logement social mais estime ne pas être dans un secteur tendu: "on a plus de 30% de logements sociaux sur le territoire de la CAPI (communauté d'agglomération de portes de l'Isère)".
Une manifestation de soutien a réuni près de 500 personnes devant la mairie de Ruy-Montceau samedi.