Ils déplorent la baisse des dotations de l'Etat aux collectivités. 11 milliards d'euros jusqu'en 2017. Ils redoutent d'avoir à prendre des mesures à l'encontre des intérêts de leurs concitoyens pour faire des économies à tout prix.
Les communes sont en première ligne face à la crise sociale. Pourtant elles doivent assumer la politique gouvernementale d'austérité. 3 maires communistes de l'agglo grenobloise se révoltent contre cet état de fait. Renzo Sulli, maire d'Echirolles, David Queiros, maire de Saint-Martin d'Hères, et Jean-Paul Trovero, maire de Fontaine, ont manifesté ce 22 janvier aux portes de la préfecture de l'Isère, suivis par quelques autres élus. Une délégation a été reçue par le Préfet.
Nous sommes contraints d'envisager des coupes dans nos budgets. Cela ne sera pas sans conséquences en matière de service public...
Selon ces maires, des services entiers pourraient disparaître : crèches, cantine, périscolaire, lien social, personnes âgées... des rénovations d'école pourraient ne pas être réalisées, la construction de logements pour le plus grand nombre serait fortement ralentie.
L'interview de Renzo Sulli réalisée par Frédéric Lefrançois et Franck Ceroni
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Annie David, sénatrice communiste de l'Isère, leur a apporté son soutien en déclarant :
L'austérité n'est pas une fatalité, c'est un mauvais choix qu'il nous est possible de refuser collectivement...