Le match Metz-Lyon du 3 décembre qui avait été interrompu à cause de la blessure du gardien lyonnais, touché par des jets de pétards, se rejouera le 5 avril à huis-clos. La sanction du club messin a finalement été ramenée en appel à trois points avec sursis.
Le 3 décembre, lors du Metz-Lyon de la 16e journée de Ligue 1, le gardien lyonnais Anthony Lopes s'était effondré en pleine rencontre à cause d'un premier pétard lancé par des supporteurs messins. A terre, et tandis que le médecin du club était à son chevet, il avait été visé par un deuxième pétard. Après une interruption provisoire, l'arbitre avait finalement arrêté définitivement la partie.
En première instance, le club lorrain s'était vu infliger un retrait de deux points ferme et un avec sursis. Mais la sanction a finalement été réduite en appel à trois points avec susrsis. Les dirigeants du club avaient été entendus jeudi pendant une heure par la commission supérieure d'appel au siège parisien de la Fédération. Après cette décision, Metz récupère donc deux points et repasse du coup 15e de Ligue 1 avec 30 points.
En première instance, le club lorrain s'était vu infliger un retrait de deux points ferme et un avec sursis. Mais la sanction a finalement été réduite en appel à trois points avec susrsis. Les dirigeants du club avaient été entendus jeudi pendant une heure par la commission supérieure d'appel au siège parisien de la Fédération. Après cette décision, Metz récupère donc deux points et repasse du coup 15e de Ligue 1 avec 30 points.
Le 5 janvier, en annonçant la sanction infligée à Metz, le président de la commission de discipline de la LFP, Sébastien Deneux, avait assumé une "décision inédite et sévère", pour sanctionner des "faits inédits et totalement intolérables". Le président du club Bernard Serin avait aussitôt dénoncé une décision "incompréhensible", estimant que Metz était "la victime" dans cette affaire, l'otage de "quelques individus à qui on confère le pouvoir d'influencer sportivement les compétitions".
En définitive , le match Metz-Lyon sera rejoué à huis clos, le mercredi 5 avril à 19h00.
Deux mises en examen ont été prononcées dans cette affaire, dont une à l'égard d'un homme de 23 ans qui a reconnu avoir jeté le premier pétard sur Lopes. Il est poursuivi pour "violences aggravées, jet de projectile dangereux et introduction de fusée ou artifice dans une enceinte sportive lors d'une manifestation sportive".
En définitive , le match Metz-Lyon sera rejoué à huis clos, le mercredi 5 avril à 19h00.