Mauvaise récolte et prix bas... En Isère, les céréaliers déplorent une mauvaise saison

Pour la troisième année consécutive, la récolte de blé ne satisfait pas vraiment les céréaliers de la région. Surtout qu'avec la baisse des prix, ces derniers vont avoir un profit très limité, voire inexistant !

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Entre les mauvaises récoltes dues aux intempéries de cette année et les soubresauts du marché international, dus aux sécheresses en Russie et aux Etats-Unis. les agriculteurs n'ont pas le moral, cet été. Non seulement la moisson n'est pas aussi importante que prévu, mais les profits réalisés sur le blé récolté risquent d'être dérisoires.

"Ce qui nous fait peur surtout, ce sont les prix, craint Patrick Tournier, agriculteur, les prix qui ne sont pas à la hauteur de ce qui devrait être rémunéré. Si on produit 90 quintaux et qu’on vend le blé à 180 euros la tonne, on gagne un peu d’argent. Mais si on produit 60 quintaux et qu’on vend le blé à 130 euros la tonne, il ne reste rien du tout"

Reportage de Cédric Picaud, Yves-Marie Glo et Mélanie Ducret.

Intervenants: Patrick Tournier, agriculteur - entrepreneur de travaux agricoles; Thierry Boiron, agriculteur - membre (CR) de la chambre d'agriculture de l'Isère
Sur la plaine du Liers, en Isère, on compte entre 6 et 9 tonnes de rendement, mais sa qualité a largement pâti des conditions climatiques capricieuses, et le prix de 130 euros la tonne fixé par la bourse de Chicago ne concerne que les céréales en bon état. Si la qualité du gain décroît, le prix chute. 

Certains agriculteurs se demandent comment rembourser leurs investissements. "On est bloqués, déplore Thierry Boiron, membre de la Chambre d'agriculture de l'Isère. Un tracteur, c’est 100.000 euros qu’on paie sur sept ans. Que l’année soit bonne ou mauvaise, il faut bien continuer à le payer."

Mais pas question de renoncer, puisqu'il suffirait d'une nouvelle hausse du prix, jusqu'à 200 euros la tonne comme il y a quelques années, pour renouer avec le profit.

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