Une minute de silence observée à 12 heures

Ce lundi 18 juillet, à la mi-journée, la France entière va s'arrêter durant 1 minute. Il s'agit de penser aux 84 victimes de l'attentat de Nice, de leur rendre un dernier hommage au nom de la Nation. 1 minute pour témoigner intérieurement son soutien à toutes ces familles brisées par l'horreur. 

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Le bilan de l'attentat de la Promenade des Anglais se monte toujours à 84 morts et 202 blessés, mais il pourrait s'alourdir avec 52 personnes toujours entre la vie et la mort. Le fait que 10 enfants et adolescents aient été tués dans le carnage ajoutait encore au choc.

Au moins 17 étrangers ont aussi trouvé la mort dans l'attaque, dont trois Allemands, deux Américains, trois Tunisiens et trois Algériens.

Une minute de silence sera donc observée ce lundi à 12 heures dans tout le pays en hommage aux victimes, huit mois après les attentats jihadistes de Paris (130 morts). 

Les suites de l'attentat

Dans la foulée de l'attentat, le président de la République a annoncé une prolongation pour 3 mois supplémentaires de l'état d'urgence. Ce régime d'exception, décrété après les attentats du 13 novembre, facilite notamment les perquisitions et l'assignation à résidence de suspects.

Le groupe jihadiste Etat islamique a revendiqué l'attentat meurtrier commis par un Tunisien. "L'auteur de l'opération (...) menée à Nice en France est un soldat de l'Etat islamique. Il a exécuté l'opération en réponse aux appels lancés pour prendre pour cible les ressortissants des pays de la coalition qui combat l'EI", a rapporté l'agence Amaq, liée au groupe EI.

Cette revendication survient alors que, jusqu'à présent, aucun lien entre le tueur et l'islamisme radical n'a encore été établi formellement par les autorités françaises.

Jeudi soir, il a semé la mort au volant d'un camion. Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, chauffeur-livreur tunisien de 31 ans en instance de divorce, était "totalement inconnu des services de renseignement (...) et n'avait jamais fait l'objet de la moindre fiche ni du moindre signalement de radicalisation", selon le procureur de Paris François Molins.

Il a toutefois souligné que cette attaque meurtrière correspondait "très exactement aux appels permanents au meurtre des jihadistes".

Mohamed Lahouaiej-Bouhlel était en revanche connu de la justice pour des "faits de menaces, violences, vols et dégradations commis entre 2010 et 2016".

Selon son père, il avait fait une dépression au début des années 2000 et n'avait pas de lien avec la religion. "De 2002 à 2004, il a eu des problèmes qui ont provoqué une dépression nerveuse. Il devenait colérique, il criait, il cassait tout ce qui trouvait devant lui", a déclaré Mohamed Mondher Lahouaiej-Bouhlel devant son domicile dans la ville de Msaken (est de la Tunisie).
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