« Un mois sans tabac » ! Le défi collectif a été lancé le 1er novembre par le gouvernement. Cette opération a un objectif de santé public et c’est une première étape importante selon le Dr Jean-Marc Plassat, responsable de l’unité de tabacologie du CHU de Grenoble.
78.000 décès chaque année … Le tabagisme est la première cause de mortalité évitable en France. Il est à l'origine également de nombreuses pathologies lourdes.60% des fumeurs souhaitent arrêter.
Pour les aider dans cette démarche, le ministère de la santé, l’assurance maladie et santé publique France, la nouvelle agence nationale de santé publique ont lancé le 1er novembre dernier la première opération Moi(s) sans tabac
C’est une première étape
Le docteur Jean-Marc Plassat, responsable de l’unité de tabacologie du CHU de Grenoble La Tronche était l’invité du journal de 12h de France 3 Alpes ce jeudi 3 novembre. Il salue cette initiative : « Cette opération a un objectif de santé publique, c’est une première étape » a-t-il souligné, même s’il admet qu’un mois n’est pas forcément suffisant pour parvenir à se sevrer complètement.
On construit un sevrage »
Les fumeurs savent que le tabac tue mais bien souvent ce n’est pas, pour eux, une motivation suffisante pour arrêter de fumer.
« L’état de santé importe peu à la plupart des patients. Il faut aller chercher la motivation ailleurs » précise le spécialiste.
Selon lui, les échecs ne doivent pas décourager les fumeurs. Ils font partie du sevrage.
« On construit un sevrage comme on construit une maison. On choisit le terrain, on fait les fondations, on monte les murs, on met la charpente et la toiture … dans l’ordre ! »
>> Revoir l'interview du Dr Jean-Marc Plassat sur France 3