Montluçon (Allier) : un homme accusé d'avoir tué un ami pour une dette de 200€

C'est ici que vivait Christian Thevenet et qu'il s'est fait tué par balle, le 12 juillet 2012.
Un Montluçonnais est accusé d'avoir tiré avec un fusil sur un ami en juillet 2012. Ensemble, ils avaient l'habitude d'écumer les bars. Le procès s’ouvre ce mercredi aux assises de l'Allier, le verdict sera rendu vendredi. Intervenant : Stéphanie Wauquiez, propriétaire du camping "Le Sault'Briquet" - Rappel des faits par Manon Le Charpentier, images d'Anne-Claire Huet et de Christian Darneuville

Un Montluçonnais est accusé d'avoir tiré sur un ami en juillet 2012. Ensemble, ils avaient l'habitude d'écumer les bars. Le procès s’ouvre ce mercredi aux assises de l'Allier, le verdict sera rendu vendredi.

Société
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Le 12 juillet 2012, Yves Mahé est accusé de s’être rendu vers 1h du matin dans l’appartement de son ami, Christian Thévenet, avec un fusil en main et de l’avoir gravement touché par balle à l'abdomen.

Juste à côté de la résidence où vivait Christian Thévenet se trouve un camping. Ce soir-là, la propriétaire du camping est réveillée par deux coups de feu alors qu'elle était dans son appartement, à côté du lieu du crime.

Une bagarre dans un bar quelques heures plus tôt


Quelques voisins résidant sur le camping repèrent Yves Mahé quittant les lieux calmement, un fusil à la main. Quelques heures plus tôt, l'homme s'était disputé violemment avec la victime dans un bar, tous deux sous l'emprise de l'alcool, où ils avaient leurs habitudes. Le gérant du bar racontait que les deux protagonistes s'étaient battus après qu'Yves Mahé l'a interpellé au sujet d'une dette. Le gérant a pu maîtrisé l'accusé qu'il a fait sortir du bar.

A l'origine de l'altercation, une histoire de carte grise enregistrée au nom de la victime et une somme de 200€ qu’Yves Mahé lui réclamait. Il l'avoue lui-même, après cet épisode de violence, il est rentré chez lui pour en ressortir muni d'un fusil et il s'est rendu chez Christian Thevenet.

Au cours des auditions, le suspect affirme avoir tiré deux fois en l'air pour lui faire peur. Mis en examen pour assassinat, il plaidera à partir de ce mercredi devant les assises de l'Allier la non préméditation. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.


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