Une première promotion de réservistes vient de sortir, vendredi 19 août, de l'école de gendarmerie de Montluçon. 190 hommes est femmes âgés de 17 à 37 ans ont été formés exceptionnellement en urgence pour répondre aux souhaits du gouvernement face à la menace terroriste.
190 nouveaux gendarmes adjoints de réserves viennent de sortir de formation à l'école de gendarmerie de Montluçon. Ils ont en moyenne 21 ans. Un tiers sont des jeunes femmes. Des réservistes opérationnels après 12 jours d'une formation concentrée. "On a appris le maniement des armes à feu et bâton, à se défendre à mains nues également contre des agresseurs. Il y a beaucoup de valeurs morales, de la solidarité, de l'entraide lors de ces formations" explique Ly Tong, gendarme adjoint de réserve.
Devenir réserviste, pour beaucoup de jeunes volontaires, c'est l'occasion de découvrir l'univers de la gendarmerie. Comme pour Noémie Biotaud, gendarme adjoint de réserve et commerciale de 24 ans. "Je suis venu voir comment ça se passe. Je ne suis pas déçue de la formation mais je ne sais pas encore si j'envisage une carrière militaire."
Atteindre 1 000 réservistes auvergnats d'ici deux ans
La formation des réservistes s'effectue normalement en deux sessions 12 jours. Mais dans le contexte actuel, et sur demande du gouvernement l'instruction a été accélérée. Une seconde partie, plus théorique, sera dispensée plus tard. "Ils feront une formation par l'enseignement à distance avec des périodes de présence pour atteindre la formation d'agent de police judiciaire adjoint. Ils ont également une formation complémentaire avec valorisation des acquis pendant ce stage notamment ce qui est tir et maîtrise avec et sans arme de l'adversaire", précise le Lieutenant-Colonel Pascal Beaussein, directeur du stage.Pour le seul territoire auvergnat, l'objectif est de passer de 700 à 800 réservistes avant la fin de l'année avant d'atteindre les 1 000 dans 2 ans.